Connaissez-vous "Radio-Canada Tandem", le nouveau service de contenu de marque de Radio-Canada/CBC?
On le définit comme suit: "Il allie les meilleurs atouts de votre marque à l’expertise, la crédibilité et la qualité des productions numériques, audio et télé de CBC/Radio-Canada pour créer avec vous des contenus de marque multiplateformes intelligents et significatifs."
Que dire? Il est temps de lancer le débat sur la trop forte dépendance de Radio-Canada à l'égard de la publicité. Les contenus de marque sont précisément une façon "créatrice" de cacher la réalité: car il s'agit bel et bien de publicité sournoise, hypocrite, si vous préférez. On nous pousse en douce de la publicité. Encore plus de publicité à Radio-Canada? Comme s'il n'y en avait pas déjà beaucoup trop! Cette publicité dénature la programmation depuis plusieurs années et parfois, en appauvrit le contenu. L'effet pervers est que la télévision de Radio-Canada tend alors à copier les médias privés.
Je considère qu'il est temps de discuter d'une formule de service public sans cette dépendance démesurée à l'égard de la publicité à Radio-Canada. Le service public doit se distinguer, pas copier les médias privés.
J'avais déjà proposé dans mon livre "Ici était Radio-Canada" que la publicité devait être retranchée de la télévision ainsi que des plateformes numériques, comme on l'a fait à la radio dans les années '70. Je suggérais toutefois de conserver un faible pourcentage de publicité pour des commanditaires de prestige, comme par exemple, lors des Jeux Olympiques ou de grands festivals culturels. En contrepartie, il faut, bien sûr, trouver une façon de compenser les pertes de revenus publicitaires par de nouvelles formules de financement du service public.
Le Rapport Yale déposé en janvier 2020 propose de mettre fin à la dépendance publicitaire de Radio-Canada. Je considère qu'il est urgent d'en débattre.
Plutôt que se questionner, le service public multiplie les initiatives développées par son service des ventes publicitaires, le Groupe Revenus, pour s'incruster davantage dans la programmation de la télévision et les plateformes numériques. On fait dans le déni, comme s'il n'y avait pas de problème avec la publicité à Radio-Canada.
On évite le débat pour plutôt accroître la dépendance à l'égard de la publicité. Or, dans cet immense univers numérique, il faut plus que jamais, à mon avis, savoir reconnaître la différence que doit et peut offrir le service public. Déjà, lors de mon départ de Radio-Canada en février 2012, je soulevais cette question: à quoi sert Radio-Canada si c'est pour faire comme les autres?
Le CRTC tiendra une audience publique concernant la licence de Radio-Canada en janvier prochain. Il est temps de lancer la discussion.
Je veux partager un témoignage sur la façon dont M. Benjamin m'a aidé avec un prêt de 2 000 000,00 USD pour financer mon projet de ferme de marijuana. Je suis très reconnaissant et j'ai promis de partager cette société de financement légitime à quiconque cherche un moyen d'élargir son projet d'entreprise. Toute personne recherchant un soutien financier doit les contacter sur 247officedept@gmail.com M. Benjamin est également sur Whatsapp + 1-989-394-3740 pour faciliter les choses pour tout candidat.
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